Écrit par ES – Inspiré par CZ
On s’aime à voix basse, mais vous, vous êtes là,
Espionnez chaque souffle, derrière vos vitres sales, à l’affût, vous braquez tout ça.
On était filmés, traqués, chaque regard, chaque souffle,
Comme si notre intimité devenait votre putain de trophée, votre coffre-fort.Vous jouez à l’ange, les sages, les justiciers,
Mais vos langues de serpent crachent des jugements que même Satan voudrait effacer.
Vous adorez parler, sortir vos mots comme des couteaux,
Mais vos bouches ? Des caniveaux, juste des putains de égouts. C’est pas une série, c’est pas un film sur Netflix,
C’est nos tripes, nos peines, nos vies, c’est la crise.
Y’a pas trois versions, y’a que la vraie — juste deux côtés,
Et vos rumeurs ? Des feuilles mortes qu’on fout dans un putain de feu. C’est notre live, c’est notre scène, ça ne vous regarde plus,
On fait ce qu’on veut, vos yeux c’est que du vent, vous n’avez rien à foutre.
Votre obsession ? Un poison, une addiction que vous vous enfilez,
Mais croyez pas qu’on plie, on débarque et vous allez payer.